La communauté technologique canadienne se serre les coudes pour faire face aux conditions difficiles du marché alors que les investissements reviennent aux niveaux pré-pandémiques.
L’année 2022 a été une année de recalibrage pour l’écosystème technologique canadien. Une inflation galopante, des taux d’intérêt en hausse, des chaînes d’approvisionnement tendues et des conflits géopolitiques comme l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont contribué à modifier radicalement l’environnement macroéconomique et ont entraîné le premier marché à la baisse depuis 2008. Après une année de croissance et d’investissements records en 2021, ce paysage d’incertitude a incité de nombreux investisseur.se.s dans le monde à appuyer sur le bouton pause et à adopter des pratiques d’investissement plus conservatrices, à l’image des tendances pré-pandémiques.
Ce n’est pas la première fois que nous assistons à une chute des marchés. Real Ventures a été lancée en 2007, un an seulement avant la dernière récession mondiale. Depuis lors, nous, et bon nombre des entreprises que nous servons, avons connu des hauts et des bas dus à l’évolution des conditions du marché. Et comme le ralentissement de 2008 et d’autres périodes difficiles rencontrées en cours de route, cette période difficile passera, et les entreprises qui résisteront à la tempête en sortiront plus résilientes et en tireront des apprentissages importants.
Il est également important de reconnaître que si le montant total investi dans les entreprises canadiennes en 2022 à ce jour est en baisse de 36 % par rapport à 2021, par rapport aux investissements de 2019, ils ont en fait augmenté de 44 %. Nous reconnaissons que les conditions sont, à bien des égards, plus difficiles aujourd’hui pour les fondateur.rice.s qu’il y a à peine 12 mois. Pourtant, nous préférons adopter une perspective de type « verre à moitié plein ».
Face à un marché à la baisse, l’écosystème technologique canadien fait preuve de résilience, et nous maintenons notre rang de 4e meilleur pays au monde pour lancer une entreprises en démarrage. Pourquoi?
- Notre écosystème de startup technologiques en pleine maturité est alimenté par un nombre croissant d’entrepreneur.se.s récurrent.e.s, de dirigeant.e.s d’entreprises en démarrage et d’investisseur.euse.s providentiel.le.s. Ces entrepreneur.se.s et investisseur.euse.s expérimenté.e.s continuent à réinvestir dans l’écosystème, créant ainsi des entreprises technologiques encore plus compétitives sur le plan mondial.
- L’abondance de talents en IA, en technologie et en ingénierie au Canada. Les trois plus grands pôles technologiques de notre pays abritent chacun des universités classées parmi les 50 premières au monde et possèdent des centres de recherche en IA de renommée mondiale tels que le Vector Institute et le MILA Institute (dirigé par Yoshua Bengio, qui est reconnu comme l’un des plus grands experts mondiaux de l’IA).
- Le Canada est bien relié aux marchés mondiaux; il est situé juste au nord de la plus grande économie du monde et nous avons des accords de libre-échange solides avec tous les pays du G7. De plus, la politique d’immigration ambitieuse du Canada et sa population riche en immigrant.e.s (le recensement de 2022 a indiqué que les immigrant.e.s représentent un quart de la population du Canada) signifient que la vente sur les marchés mondiaux vient naturellement aux entreprises canadiennes dirigées par des entrepreneur.se.s aux origines diverses.
Nous présentons ci-dessous les activités d’investissement signalées dans les principaux pôles technologiques du Canada et les tendances d’investissement qui ont marqué l’année 2022.
Investissements technologiques dans tout le Canada
Toronto-Waterloo
Si le total des capitaux reçus peut sembler préoccupant par rapport aux investissements de 2021, qui ont totalisé 8 G$ (5,6 G$ et 1,4 G$ à Toronto et dans la région de Waterloo, respectivement), 2021 reste une année aberrante, qui ne devrait pas, selon nous, servir de baromètre pour évaluer la santé globale de la région. Par rapport aux dollars d’investissement reçus en 2019, les investissements dans les entreprises établies en Ontario ont augmenté de 87 % (les capitaux alloués aux entreprises établies à Toronto et à Waterloo en 2019 ont totalisé 2,3 G$).
Les investissements dans les entreprises de l’Ontario sont restés les plus élevés de toutes les provinces canadiennes en 2022, les entreprises de Toronto ayant reçu 3,5 milliards de dollars en capital à ce jour et les entreprises de Waterloo ayant reçu 848 millions de dollars à ce jour, pour un total combiné d’un peu plus de 4,3 milliards de dollars.
Xanadu, une entreprise spécialisée dans l’informatique quantique et l’infonuagique, est un excellent exemple d’organisation où le leadership a démontré sa capacité à s’adapter à des périodes difficiles pour répondre aux nouvelles réalités du marché. Ils ont récemment annoncé une levée de série C de 100 M$, dirigé par Georgian. Parmi les autres exemples, citons Clutch, une plateforme d’achat de voitures en ligne, qui a levé un financement de 150 millions de dollars en mai pour développer son inventaire. BenchSci, une société de biotechnologie qui tire parti de l’apprentissage machine pour faire progresser la recherche pharmaceutique, a levé une série C de 63 millions de dollars en janvier 2022.
Toronto continue de se distinguer comme le premier centre technologique canadien et offre un réseau étendu de programmes d’incubateurs et d’accélérateurs. Parmi les programmes établis, citons Techstars Accelerator, qui a lancé sa première cohorte en 2006 et organise depuis une à deux cohortes par an. Communitech, un incubateur qui soutient les startups technologiques depuis plus de 25 ans, compte plus de 1 200 membres. Le DMZ, un incubateur de premier plan pour les startups technologiques du monde entier, a financé plus de 700 jeunes entreprises technologiques qui ont ensuite levé plus de 1,85 milliard de dollars de fonds. Parmi les programmes plus récents qui ont élu domicile à Toronto, citons Entrepreneur First, un programme pour les entrepreneur.se.s basé au Royaume-Uni qui a lancé sa première cohorte en 2020, et Antler, qui fournit un éventail de services, notamment une plateforme en ligne gratuite pour les nouveaux et nouvelles entrepreneur.se.s.
Montréal
Autre pôle technologique canadien bien établi (et siège de Real Ventures), la province de Québec a vu 2,2 milliards de dollars de capitaux investis dans 68 transactions à ce jour, dont la plupart ont été alloués à des entreprises basées à Montréal. Contrairement à la plupart des provinces, le financement total reçu au Québec à ce jour a dépassé le montant du financement reçu en 2021 de 16 %. Cela peut s’expliquer par des tailles de tours de table plus élevées à travers la plupart des étapes de croissance — de pré-amorçage à série D.
Les entreprises des secteurs de la santé et du logiciel-service ont bénéficié des financements à risque les plus importants. Cela n’a rien d’étonnant, puisque Montréal possède la plus grande concentration de talents en IA au monde et des laboratoires de recherche de renommée mondiale. Paper, une plateforme de technologie éducative qui fournit un tutorat en ligne personnalisé aux étudiant.e.s et qui a levé une série D de 343 millions de dollars en février, est un excellent exemple parmi les entreprises québécoises qui ont levé des fonds. Vention, une plateforme d’automatisation de la fabrication numérique au service de plus de 3 000 clients dans le monde, a levé en mai une série C de 123,7 millions de dollars. Unito, une entreprise SaaS qui permet aux équipes de créer des flux de travail bidirectionnels personnalisés et en temps réel à travers leurs outils, a annoncé son dernier financement en octobre, célébrant une série B de 20 millions de dollars.
Un événement important à noter au Québec cette année est l’adoption du projet de loi 96, qui applique des lois plus strictes sur la langue française. Le projet de loi a été critiqué par plusieurs groupes locaux, notamment les communautés autochtones et anglophones du Québec et le milieu des affaires. C’est une source d’inquiétude pour les entrepreneur.se.s et les investisseur.euse.s qui souhaitent que la belle province aille de l’avant. Bien que la plupart des gens reconnaissent l’importance et la valeur de la protection de la langue et de la culture françaises du Québec, cette pression en faveur de lois linguistiques plus strictes et de restrictions plus sévères sur l’immigration rendra plus difficile pour les entreprises technologiques basées au Québec de faire compétition pour obtenir des talents qualifiés et des contrats internationaux.
Vancouver
Après avoir connu une méga-croissance en 2021 et quadruplé le financement total reçu par les entreprises de la Colombie-Britannique par rapport à l’année précédente (de 964,3 millions de dollars en 111 transactions en 2020 à 4 milliards de dollars en 140 transactions), les investissements en Colombie-Britannique ont connu un ralentissement en 2022, totalisant 855,6 millions de dollars en 66 transactions à ce jour.
Parmi les facteurs qui contribuent au ralentissement de la région, citons le fait que l’écosystème des startups technologiques de la Colombie-Britannique est plus jeune et plus petit que celui de Toronto et de Montréal et qu’il a conclu moins de méga-transactions. Par ailleurs, à l’instar des tendances observées dans d’autres pôles technologiques, de nombreuses entreprises de série A, B et de stade ultérieur qui ont levé des capitaux importants en 2021 ont choisi de se réorganiser et d’augmenter leurs liquidités pour éviter des tours de table à des valorisations inférieures.
Malgré ce ralentissement, il y a de quoi être optimiste quant à la croissance de l’écosystème technologique de Vancouver. Selon le dernier rapport Tech 30 de CBRE, Vancouver est arrivée en tête de la liste des emplois de haute technologie en Amérique du Nord avec un taux de croissance de 44 %. Selon un autre rapport partagé par Money.co.uk, Vancouver s’est classée au 7e rang des villes technologiques dans le monde en raison de ses universités de classe mondiale, de l’accès aux talents technologiques et de la rémunération moyenne des travailleurs technologiques.
Alberta
L’investissement en capital de risque en Alberta a presque doublé par rapport à 2021, avec 667,1 M$ en capital de risque investi à ce jour, comparativement à 356,7 M$ en 2021. La croissance régulière des investissements en capital-risque dans la province suggère que les efforts durement acquis par la capitale canadienne du pétrole et du gaz pour diversifier son économie commencent à porter leurs fruits et à positionner Calgary comme un centre technologique canadien émergent.
En avril 2022, le gouvernement de l’Alberta a partagé une nouvelle stratégie d’innovation, qui vise à renforcer son secteur technologique en pleine croissance et à diversifier davantage son économie trop dépendante de l’énergie. Une autre victoire pour l’écosystème technologique de l’Alberta est l’attraction de plus d’accélérateurs comme Plug and Play, un accélérateur basé dans la Silicon Valley, qui s’est installé à Calgary en 2021. D’autres accélérateurs sont présents en Alberta, notamment l’Alberta Accelerator by 500 (ils acceptent actuellement les candidatures pour leur prochaine cohorte!) et l’Alberta Catalyzer by Alberta Innovates, un programme provincial destiné aux entrepreneur.se.s en phase préamorçage. Ces programmes de classe mondiale et l’accès accru au financement permettront de poursuivre la croissance de l’écosystème technologique naissant de l’Alberta.
Tendances 2022 en matière d’investissements
Les licornes ouvrent la voie alors que les chameaux occupent l’avant-scène
L’année dernière, le Canada a vu naître 15 licornes, ce qui a permis de battre les records précédents et de dépasser le nombre total d’entreprises ayant atteint ce statut très recherché dans l’histoire du pays. Hélas, lorsque les conditions macroéconomiques ont radicalement changé en 2022, les investisseur.euse.s canadien.ne.s et mondiaux ont adopté un nouveau sens de la prudence.
Bref, le financement des entreprises ayant une stratégie de croissance à tout prix est pour l’instant révolu. Au lieu de cela, les investisseur.euse.s favorisent les entreprises qui adoptent un camel mindset (esprit de chameau), c’est-à-dire des entreprises qui sont rapides à pivoter et à s’adapter à leur environnement changeant, qui se concentrent sur la préservation des ressources, l’optimisation de l’efficacité opérationnelle et le renforcement du capital grâce à une économie unitaire saine et à la planification de voies tangibles vers la rentabilité.
Plum est un excellent exemple d’une organisation canadienne prospère qui a adopté une approche de type « chameau » pour créer une entreprise. Avant son tour d’amorçage en 2019, Plum était une plateforme d’acquisition de talents. La direction a reconnu que cela rendait l’entreprise vulnérable en cas de ralentissement économique, car les besoins en matière d’embauche sont considérablement réduits pendant ces périodes.
Pour protéger l’entreprise et faire en sorte que leur solution réponde à un plus grand nombre de besoins du marché, les dirigeant.e.s ont estimé qu’il fallait une suite complète de solutions couvrant l’ensemble du cycle de vie des employé.e.s, notamment l’acquisition de talents, la mobilité interne, le potentiel de leadership, la planification de la relève, la fidélisation et bien plus encore. C’est cette nouvelle vision stratégique pour l’avenir de l’entreprise, ainsi que l’efficacité des opérations de l’organisation et un leadership éprouvé, qui nous a convaincus d’investir dans leur tour de table d’amorçage de 2019. Aujourd’hui, grâce à ce pivot stratégique, Plum offre une plateforme complète de gestion des talents, compte plus de 70 clients et a remporté de nombreux prix, dont le plus récent Top HR Product of the Year.
Ralentissement des transactions de dernière phase
Le ralentissement des marchés publics s’est répercuté et a rendu plus difficile la levée de fonds et l’introduction en bourse des entreprises en phase de développement. Au troisième trimestre 2022, le capital investi dans des opérations de stade ultérieur a connu une baisse de 59 %, et le nombre d’opérations est passé de 79 en 2021 à 42.
Parmi les facteurs qui contribuent à ce ralentissement, citons les entrepreneur.se.s qui lèvent des fonds plus petits ou qui choisissent de conserver leurs capitaux jusqu’à ce que les marchés deviennent plus favorables. Le retrait des sociétés de capital-risque et des investisseur.euse.s institutionnel.le.s étranger.ère.s a également eu une incidence sur les opérations en phase de démarrage. En 2021, les grands investisseur.euse.s américain.e.s tels que Tiger Global Management Inc, Blackstone Group et Insight Partners ont mené plus de tours de table tardifs qu’en 2022. Tant que les marchés et l’inflation ne se stabiliseront pas, il restera plus difficile pour la plupart des entreprises en phase avancée de lever des capitaux et de s’introduire en bourse.
Des investissements sains en préinvestissement
Des investissements importants en phase d’amorçage contribuent à assurer un flux constant d’entreprises technologiques canadiennes compétitives. Le Canada doit poursuivre ses efforts pour augmenter le capital disponible pour les entrepreneur.se.s de technologies en phase de démarrage en soutenant et en attirant davantage d’accélérateurs, d’incubateurs, de programmes de développement du leadership et de fonds de démarrage.
Haleo Clinic, une entreprise en démarrage dans le domaine de la santé qui se concentre sur l’amélioration du sommeil de sa clientèle grâce à son application de soins virtuels qui met en relation les patient.e.s avec des thérapeutes et des options de libre-service, est l’une des nombreuses entreprises en phase de démarrage à lever des fonds cette année. En juillet, l’entreprise a annoncé une extension du préinvestissement de 5,2 millions de dollars afin d’agrandir son équipe pour répondre aux besoins de ses patient.e.s dont le nombre est de plus en plus croissant. Sollum Technologies, une entreprise de technologie propre qui propose des solutions d’éclairage à DEL multizone pour cultiver des produits tout au long de l’année, a obtenu 2,5 millions de dollars pour financer son projet de soleil en tant que service en février de cette année.
Construire un écosystème technologique plus diversifié et inclusif
L’année 2022 a été marquée par la montée en puissance de Rep Matters, une initiative fondée par Phil G Joseph et propulsée par Real Ventures pour aider à mettre en relation des entrepreneur.se.s noir.e.s innovant.e.s avec les écosystèmes de la technologie et du capital-risque. Cette année, Rep Matters a co-lancé un prix de 100 000 $ pour l’entrepreneuriat noir à Startupfest, a organisé une série d’événements de réseautage, y compris le premier cocktail Rep Matters (auquel ont participé plus de 150 entrepreneur.se.s noir.e.s et membres de l’industrie de l’investissement), une série de déjeuners de rencontre à Montréal et à Toronto, et a conclu des partenariats avec des organisations importantes qui s’efforcent toutes de faire progresser l’entrepreneuriat technologique noir, y compris BKR Capital, FACE Coalition, Futurpreneur, Groupe 3737, Torys LLP, la CDPQ, et le DMZ.
Queertech, une organisation montréalaise fondée en 2016 avec la mission de rendre plus queer l’écosystème technologique a accueilli sa première conférence QT de deux jours. L’événement de Toronto a offert aux professionnel.le.s LGBTQ2S+ l’occasion de découvrir des parcours de carrière dans la technologie.
Les mises à pied VS les pénuries de main-d’œuvre et l’ambitieuse stratégie d’immigration du Canada
L’année a été difficile pour les travailleur.euse.s technologiques. Qu’il s’agisse d’entreprises en phase de démarrage ou de grandes entreprises technologiques, les annonces de licenciements ont dominé les médias au cours des troisième et quatrième trimestres 2022. Qu’est-ce qui a provoqué cela?
L’adoption des technologies dans tous les secteurs s’est accélérée de façon spectaculaire en réponse au changement de culture à distance qui a suivi l’apparition de la pandémie. Les ventes de commerce électronique aux États-Unis ont augmenté de 55 % pendant la pandémie, et la demande de solutions numériques a explosé. En réaction, les entreprises technologiques ont lancé des campagnes de recrutement agressives pour répondre à la demande. Les choses ont changé lorsque les marchés ont été confrontés à des vents contraires tout au long de l’année 2022. Les objectifs fixés lors du pic de demande en 2021 ne reflétaient plus les demandes du marché. Les circonstances ayant changé, de nombreuses entreprises technologiques ont dû pivoter et, dans de nombreux cas, se restructurer pour faire face aux nouvelles réalités. Cela a entraîné des licenciements massifs à tous les niveaux du secteur technologique.
Quel est le bon côté des choses?
- Les jeunes entreprises en préamorçage font face à moins de concurrence pour le recrutement de professionnel.le.s technologiques expérimenté.e.s et bénéficieront de l’afflux de talents sur le marché.
- À mesure que les entreprises technologiques achèvent leur restructuration, de nouveaux rôles devront être pourvus pour atteindre des objectifs adaptés au climat économique actuel.
- Les secteurs autres que celui de la technologie qui ont traditionnellement eu plus de mal à recruter des talents dans ce domaine (et qui vivent des pénurie de main-d’oeuvre historiques), auront plus de facilité à recruter des professionnels de la technologie, ce qui leur permettra de trouver des solutions innovantes aux problèmes propres à leur secteur.
Rester résilient face à des conditions de marché difficiles
L’année 2023 continuera probablement d’être difficile pour les entreprises technologiques du monde entier. De nombreux experts prévoient que les marchés continueront de se redresser au cours de la nouvelle année. Face à l’adversité, nous pensons qu’il est plus important que jamais de se concentrer sur la communauté, le partage des connaissances, le développement de notre capacité d’adaptation par une meilleure connaissance de soi, et l’exploitation de nos forces pour soutenir tous.tes les membres de l’écosystème. Depuis plus de vingt ans, le Canada développe et alimente un écosystème technologique dynamique, avec plus de programmes et de fonds aujourd’hui qu’à tout autre moment de son histoire. Si nous restons convaincus du pouvoir de la communauté, la technologie canadienne en sortira plus forte et plus sage et continuera à briller sur la scène mondiale.
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